La reconstruction de Notre-Dame de Paris

 

 

Les images étaient impressionnantes et les dégâts considérables : le feu enclenché qui a débuté le 15 avril 2019 et qui s’est poursuivi le lendemain, a ravagé la cathédrale de Notre-Dame de Paris. Ceci a laissé une grande amertume et un sentiment d’impuissance, face à spectacle affreux, autant chez les français que dans le monde entier.

La reprise des travaux

 

Malgré la pandémie mondiale et les tempêtes qui se sont enchaînées, les travaux de reconstruction de Notre-Dame de Paris qui avaient repris le 27 avril 2020 sont bel et bien en marche. Après la reprise du chantier suite au déconfinement, l’approbation de reconstruire la cathédrale à l’identique est confirmée et l’échafaudage sinistré et le grand orgue sont démontés. Les travaux prévus pour 2021 sont : la pose de vingt-trois cintres en bois qui permettra d’achever la dernière phase de sécurisation et un parapluie sera fait de bâches en PVC et monté à base de poutres en aluminium.

 

Le choix du chêne

 

Pour reconstruire la flèche de la cathédrale, symbole de Notre-Dame de Paris, et pour qu’elle puisse se hisser à 96 mètres au-dessus du parvis, il s’est avéré indispensable de se tourner vers un bois noble comme le chêne. Le 5 mars 2021, les premiers chênes destinés à la constitution de la nouvelle flèche sont sélectionnés sous l’assistance de la ministre de la culture Roselyne Bachelot. Les chênes sélectionnés sur tout le territoire français seront coupés, sciés et entreposés entre 12 et 18 mois pour qu’ils aient un taux d’humidité inférieure à 30 %. Il s’agit d’une étape cruciale et d’une condition sine qua non avant leur disposition afin de prévenir tous les risques de déformation.

Même si l’utilisation des chênes ne débutera que fin 2022 voire début 2023, les équipes chargées de la restauration de Notre-Dame de Paris ont déjà mentionné la nécessité d’avoir huit chênes d’un diamètre qui dépasse un mètre qui serviront à confectionner des pièces d’exception pour le tabouret de la flèche. En plus de son essence prisée pour sa beauté, sa dureté et sa durabilité, il s’avère que le chêne soit le seul à répondre à cette spécificité. Le challenge de l’année 2021 sera donc d’achever les travaux de consolidation de la cathédrale à savoir les voûtes et surtout celles qui sont adjacentes à la croisée du transept. Ainsi, la phase de restauration pourra débuter en toute sécurité. La cathédrale de Notre-Dame de Paris, ce trésor de l’art gothique, a malgré tout bien résisté au choc et saura se relever pour être encore plus belle dès que les travaux auront pris fin.